Les autorités Thaï ont une politique de communication vis à vis de leur peuple qui peut être résumé par les phrases suivante : « Dormez brave gens, tout est calme» et «Circulez, il n'y a rien à voir» !
Du coup, aucune mesure de radio activité ou de contamination par des particules radio actives n'est faite ou s'il y en a qui sont faites, elles ne sont pas communiquées.
Ceci dit, les vents dominant ne viennent pas du Japon, même si depuis quelques temps nous avons eu deux perturbations avec un temps frais qui venaient semble-t-il de nord est.
Mon avis est que la Thaïlande a reçu sa dose de Fukushima, comme la Corée et la Chine qui ont enregistré des taux de radio activité en hausse.
Il y a cependant lieu de bien distinguer trois choses. La radio activité, et les particules radio actives et les poisons.
La radio activité on la reçoit quand on est à proximité d’une source radio active. Si la source est faible, nous ne craignons rien. Si elle est forte, il suffit de s’en éloigner pour que le taux de rayon qui nous parvient diminue avec le carré de la distance. Nous recevons naturellement une certaine dose de radio activité annuellement, sans dommage pour nous. Si nous recevons par exemple 50 % de cette dose en 2 jours, ce n’est pas grave du tout. Si nous recevons 100 000 fois cette dose en une minute, nous sommes brulés de l’intérieur et nous sommes morts ! Mais pour cela, il faut embrasser des barres d’uranium enrichi !
En suite, il y a les particules radio actives, comme l’iode 131 ou le césium, qui sont souvent des produits rejetés dans l’environnement après un accident de centrale nucléaire. Ce sont ces particules qui voyagent au point de faire le tour de la terre (en se diluant). Elles sont des sources faibles de radio activité, elles ne causent donc aucun dommage immédiat. Le problème est que si nous les ingérons, elles se fixent dans l’organisme et qu’il est extrêmement difficile de les en déloger… Du coup, elles émettent de la radio activité en nous pendant très longtemps… ce qui peut engendrer notamment des cancers sur le long terme. L’ingestion se fait par l’air et les aliments. Quand ces produits sont dans l’air, il suffit des rester chez soit calfeutré et quand on sort de porter un masque adapté pour s’en prémunir. Mais après être retombées au sol, ces particules entrent dans les plantes en une à deux semaines environ, puis dans les animaux de boucherie en un mois environ. Les aliments provenant d’une zone contaminée peuvent être contaminés longtemps. Il est préférable de manger des produits venant de zones non contaminées.
Enfin, certains corps tels que le plutonium sont des poisons violent sans que cet effet ne soit lié à leur éventuelle radio activité. Quelque grammes de plutonium, s’ils étaient réparties entre les gens, pourraient en tuer des milliers ! Heureusement, le plutonium est lourd, il retombe assez vite et ne voyage donc pas bien loin dans un «nuage» si tant est qu’il est été pulvérisé dans l’atmosphère, ce qui suppose une explosion impliquant du plutonium, et cela n’a pas eu lieu à Fukushima jusqu’à preuve du contraire.
Conclusions : Voyager en Thailande ne présente aucun danger de radiation venant de Fukushima. On peut cependant y ingérer par l’alimentation des particules radio actives, mais si l’on en juge par les taux relevés en Corée et en Chine, cela reste sans réels dangers. Le plutonium n’est pas susceptible d’arriver jusqu’ici. Par précaution, on peut éviter de manger des produits en provenance du Japon.
Et puis, on trouve chez Carrefour ou Big C (filiale de casino) en Thailande des boites de conserve françaises !