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je partage assez l'avis de supermotard
j'ai tendance à observer au moins autant ce qui se vit parmi les spectateurs que sur le ring ...
Ayant vécu à Bkk, j'ai voulu faire un peu de photo là dessus (puisque ça fait partie de la culture Thaï) souvent dans des centres d'entrainement.
j'y ai croisé avant tout une profonde misère humaine, des mystiques parfois, quelques farangs simplement fascinés et amoureux de la discipline dont ils pensent probablement qu'elle est un art.
J'ai pu constater à maintes reprises, que les lieux d'entrainement sont fréquentés (hormis les Thaïs) par des farangs narcissiques adeptes de la gonflette, aux faciès inquiétants, tatoués (ça doit être impératif je suppose), souvent très violents, prenant un malin plaisir à se défouler sur des adversaires Thaîs qui manifestement ne semblaient pas partager exactement le même esprit "sportif" et qui encaissaient dignement...
Petite précision : souvent, dans les quartiers où sont implantés les gogo-bars, au beau milieu se trouve(nt) un centre d'entrainement de Muay Thai et son arène pour les shows.
( je fournirai les adresses à tous ceux que celà intéresserait (^-^) )
Au risque de me répéter, je ne peux m'empecher de faire un rapport entre Muay Thay et misère humaine, qu'elle soit matérielle, culturelle ou intellectuelle...
Cette expression physique humaine à travers des combats très rudes souvent est digne de l'époque Romaine.
Les jeunes Thaïs (jeunes femmes aussi) que j'ai vu combatre sont tous issus de familles misérables. Je n'ai jamais vu débarquer un Thaï genre étudiant là-dedans.
Il y a certes dans le Muay Thaï, une partie de l'histoire des différentes civilisations du sud est asiatiques , de l'estétique même il faut avouer mais il n'est nul besoin de porter des lunettes de grande qualité pour voir dans la pratique du Muay Thaï d'aujourd'hui rien de véritablement valorisant pour l'humanité.
Finalement, je me rends compte que je peux, sans difficulté, continuer ma petite vie dans ce magnifique pays sans télé, sans foot, sans paris, sans gogo-girl, sans litres de Chang-Leo-Singha, sans pétard, sans tatouage, sans full-moon party et aussi sans Muay Thai.
Rénato
j'ai tendance à observer au moins autant ce qui se vit parmi les spectateurs que sur le ring ...
Ayant vécu à Bkk, j'ai voulu faire un peu de photo là dessus (puisque ça fait partie de la culture Thaï) souvent dans des centres d'entrainement.
j'y ai croisé avant tout une profonde misère humaine, des mystiques parfois, quelques farangs simplement fascinés et amoureux de la discipline dont ils pensent probablement qu'elle est un art.
J'ai pu constater à maintes reprises, que les lieux d'entrainement sont fréquentés (hormis les Thaïs) par des farangs narcissiques adeptes de la gonflette, aux faciès inquiétants, tatoués (ça doit être impératif je suppose), souvent très violents, prenant un malin plaisir à se défouler sur des adversaires Thaîs qui manifestement ne semblaient pas partager exactement le même esprit "sportif" et qui encaissaient dignement...
Petite précision : souvent, dans les quartiers où sont implantés les gogo-bars, au beau milieu se trouve(nt) un centre d'entrainement de Muay Thai et son arène pour les shows.
( je fournirai les adresses à tous ceux que celà intéresserait (^-^) )
Au risque de me répéter, je ne peux m'empecher de faire un rapport entre Muay Thay et misère humaine, qu'elle soit matérielle, culturelle ou intellectuelle...
Cette expression physique humaine à travers des combats très rudes souvent est digne de l'époque Romaine.
Les jeunes Thaïs (jeunes femmes aussi) que j'ai vu combatre sont tous issus de familles misérables. Je n'ai jamais vu débarquer un Thaï genre étudiant là-dedans.
Il y a certes dans le Muay Thaï, une partie de l'histoire des différentes civilisations du sud est asiatiques , de l'estétique même il faut avouer mais il n'est nul besoin de porter des lunettes de grande qualité pour voir dans la pratique du Muay Thaï d'aujourd'hui rien de véritablement valorisant pour l'humanité.
Finalement, je me rends compte que je peux, sans difficulté, continuer ma petite vie dans ce magnifique pays sans télé, sans foot, sans paris, sans gogo-girl, sans litres de Chang-Leo-Singha, sans pétard, sans tatouage, sans full-moon party et aussi sans Muay Thai.
Rénato
Lundi 14 Février 2011 à 2:16
Je déteste la violence et je suis donc en retrait vis à vis des sports de combats en général. Mais je dois reconnaître qu'il y a quelque chose de fascinant dans la boxe Thaï. Sans doute est-ce l'aspect un peu mystique qui s'en dégage, avec la danse des esprits, les ornements portés par les boxeurs avant le mach, la musique lancinante et étrange, l'ambiance incroyable qui règne au cours des combats... Ceci dit, pour les boxeurs, tout cela n'est sans doute plus que routine, la réalité étant d'encaisser des coups qui font mal. Quant au publique, s'il est fervent, les paris y sont certainement pour quelque chose. J'ai peur d'être pris par le miroir aux alouettes qui piège l'occidental prompt à trouver de la spiritualité là où il n'y a souvent qu'une certaine misère qui pousse des jeunes gens à pratiquer une activité dont il se passeraient bien si elle ne représentait pas une chance de s'en sortir matériellement. La question est ouverte...
Dimanche 13 Février 2011 à 10:02
